jeudi, mars 28, 2024
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Iran-Radjavi : « Si le Conseil de Sécurité n’agit pas rapidement, les mollahs auront la bombe »

Iran-Radjavi : « Si le Conseil de Sécurité n’agit pas rapidement, les mollahs auront la bombe » CNRI, 31 janvier – Lors d’une conférence de presse à son siège aujourd’hui, à Auvers-sur-Oise, en France, la présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Rajavi, a vivement recommandé à la communauté internationale de cesser la politique de complaisance qui, selon elle, « a sérieusement mis en danger la sécurité dans le monde ». « Il n’y a plus de temps », a-t-elle souligné avant d’avertir que « si le Conseil de Sécurité n’agit pas rapidement, les mollahs auront la bombe ».

 

Sir Russell Johnston, membre de la Chambre des Lords, le sénateur français Jean-Pierre Michel, le sénateur belge Patrick van Krunkelsven ainsi que Paulo Casaca, eurodéputé, ont assisté à la conférence.

Sur les conséquences de huit années de politique de complaisance de l’Europe, Mme Radjavi a déclaré : « les pays occidentaux pour s’attirer les faveurs des mollahs et réformer le régime, ont fait du peuple iranien et de sa résistance, un bouc émissaire. Je leur ai dit que, les réformes sont dans une impasse et les mollahs sur le point d’avoir la bombe. Il est temps maintenant d’adopter une nouvelle politique en faveur du peuple iranien et de sa résistance, et de soutenir un changement démocratique en Iran.».

« Peut-on encore empêcher les mollahs d’obtenir la bombe atomique et éviter une autre guerre dans cette région ? Après vingt ans de complaisance avec ce régime, est-il encore possible de ne pas répéter l’expérience de Munich des années 30 ? Ma réponse est oui, avec un changement démocratique en Iran.

« La communauté internationale, se trouve devant un choix délicat : Continuer le compromis avec les mollahs et aboutir à la guerre, ou la fermeté pour écarter les obstacles au changement.», a-t-elle ajouté.

« Le monde aujourd’hui est à la recherche d’une solution. Certains font croire que l’alternative au compromis, c’est la guerre étrangère et qu’il faut accepter la réalité des mollahs avec l’arme atomique. C’est ce que diffuse à l’étranger le lobby du régime qui défend des intérêts économiques importants. Cependant, d’autres pensent que la seule solution, c’est une guerre ou une intervention militaire étrangère. » « Je ne suis d’accord ni avec l’un, ni avec l’autre. La guerre n’est pas l’alternative de la complaisance, c’est sa suite logique.», a déclaré Mme Radjavi. « Malgré tout, on peut encore éviter une grande catastrophe. Il faut saisir la dernière occasion. Je pense qu’il y a une troisième voie, et c’est un changement démocratique en Iran par le peuple et sa Résistance.», a souligné la présidente.

Elle a abordé le sujet de l’ingérence croissante de Téhéran en faisant remarquer : « Mais une menace encore plus importante, que le projet nucléaire des mollahs, c’est leur ingérence à grande échelle en Irak, qui est éclipsée par le dossier  atomique. Cette ingérence des mollahs a été jusqu’à créer des centres de détention et de torture dans ce pays et à contrôler un grand nombre de ministères. Les mollahs considèrent l’Irak comme un tremplin pour dominer tout le Moyen-Orient. Aujourd’hui la dictature religieuse utilise sa position en Irak pour faire reculer les pays occidentaux sur le nucléaire. Cette avancée en Irak a encouragé le régime à reprendre le slogan démagogique appelant à éliminer Israël. Il a aussi repris le slogan de la prise de Jérusalem en passant par Karbala qui a été le mot d’ordre de la guerre contre l’Irak pendant des années. La démocratie en Irak et la paix au Proche-Orient sont dangereuses pour les mollahs ; c’est pourquoi ils font tout pour s’y opposer.».

Mme Radjavi a énuméré les étapes essentielles pour contrecarrer le programme nucléaire et la menace intégriste de Téhéran :
1- La saisie sans délai du dossier nucléaire par le Conseil de sécurité de l’ONU.
2- Un embargo en armes, en pétrole, technologique et diplomatique contre la dictature religieuse de Téhéran.
3- Le jugement des dirigeants du régime des mollahs par un tribunal international pour leurs attentats terroristes à l’étranger et leurs crimes contre le peuple iranien.
4- Le retrait de l’étiquette injuste de terroriste de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran et le soutien au CNRI en tant que résistance légitime du peuple iranien.

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