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Iran : plus de 68.100 décès dus au coronavirus dans 342 villes – Mis à jour AU 9 juillet 2020, 18H00

· A Chiraz, ces 7 derniers jours au moins 350 personnes sont mortes du coronavirus

· Le ministère de la Santé du régime : 221 décès en 24h, une augmentation sans précédent

· Le ministre de la Santé : Nous recevons des rapports de sécurité. Il est grave que les gens soient prêts à éclater de colère en raison de la pauvreté. Le président et les forces de sécurité doivent penser aux moyens de subsistance (des gens) pour éviter une éruption de colère.

· Le ministre de la Santé : Je ne suis pas venu devant les caméras depuis longtemps parce que je suis en colère et que j’ai le cœur brisé. Un ministre de la Santé ne devrait s’intéresser qu’aux questions de santé. Pourtant, j’ai dû donner la priorité aux revenus et aux moyens de subsistance des gens, j’ai dû dire au personnel de rédiger des protocoles sur la manière de lever les restrictions.

· Le ministre de la Santé : Je pourrais avoir à dire des choses qui dépassent la tolérance de certains.

· Le CHU de Birjand : les chiffres véritables sont probablement dix fois supérieurs aux chiffres officiels

· Le coronavirus à Téhéran est une bombe à retardement qui va bientôt exploser.

· Le directeur de l’hôpital Khomeiny : le nombre de patients gravement malades qui doivent être admis en soins intensifs a augmenté par rapport aux patients hospitalisés et dépasse les 40%.

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé dans l’après-midi du 10 juillet 2016, que le nombre de décès dus au coronavirus dans 342 villes d’Iran dépasse le 68.100. Le nombre de morts dans les provinces de Khouzistan est de 5165, de Khorassan-Razavi 5060, de Mazandaran 3030, d’Azerbaïdjan occidental 1935, de Golestan 1710, de Hamedan 1600, de Fars 1475, du Kurdistan 1365 et de Chaharmahal-Bakhtiari 450. Les médecins de Chiraz disent qu’au moins 350 malades sont décédés du coronavirus dans la province de Fars la semaine dernière.

La porte-parole du ministère de la Santé, dans ses chiffres tronqués, a annoncé que le nombre de victimes ces dernières 24 heures a atteint le nombre sans précédent de 221 personnes. Elle a porté le nombre de patients en USI à 3324, ce qui est aussi sans précédent depuis le début de l’épidémie. (Agence IRNA, 9 juillet).

Rohani, avec sa cruauté cléricale, a reproché aux gens la vague de victimes pour « n’avoir pas pris au sérieux les restrictions et les règlements, en particulier lors de rassemblements conviviaux et de diverses cérémonies, comme les mariages et les deuils ». Mais les divagations de Rohani ne peuvent éclipser la vérité, car le nombre croissant de victimes a intensifié la peur d’une insurrection et la guerre des loups au sein du régime (Agence IRNA, 9 juillet).

Saïd Namaki, le ministre de la Santé du régime a déclaré : « Nous n’avons reçu que moins de 30% du milliard de dollars alloué par Khamenei (…) Pourquoi devrais-je, en tant que ministre de la Santé, baisser le ton face à une haute autorité ? En raison de l’utilisation de certains propos non professionnels (…) Je ne suis pas venu devant les caméras depuis longtemps parce que je suis en colère et que j’ai le cœur brisé (…) Au lieu de nous dire « ne vous inquiétez pas, laissez-nous nous occuper de l’économie et occupez-vous de la maladie », le ministre de la Santé, qui ne devrait s’occuper que des questions de santé, a dû accorder plus d’attention à l’économie qu’à la santé publique. Il a dû dire au personnel de rédiger des protocoles sur la façon de déconfiner, au lieu de dire comment verrouiller et imposer des limites. Nous avons lu les rapports de sécurité. Il est grave que les gens soient prêts à éclater de colère en raison de la pauvreté. Le président et les forces de sécurité doivent penser aux moyens de subsistance (des gens) pour éviter une éruption de colère. » Il a menacé : « J’ai un journal de Coronavirus, et il sera publié si ma vie le permet », et « si les efforts de mes chers collègues sont sapés de quelque façon que ce soit, je serai obligé de dire des choses qui pourraient bien aller au-delà de la tolérance de certains… »

Le directeur du service des maladies infectieuses du CHU de Birjand a déclaré: « Les chiffres véritables sont probablement 10 fois plus élevées que les chiffres officiels. Si le nombre de patients contaminés est de 2.600, le nombre réel pourrait être de 20.000, parmi lesquels sans doute 400 décédés. » (Site Javan 8 juillet)

A Téhéran, Alireza Zali, chef du centre national de lutte contre le coronavirus a déclaré : « Jusqu’à présent, 4 400 membres du personnel médical et de santé des CHU à Téhéran ont contracté le virus. Les aides financières distribuées ont été sérieusement réduites en raison des difficultés de paiement des subventions et des revenus personnels (…) Il y a une colère sourde due au non-paiement des aides financières (…) En raison d’une erreur stratégique, Téhéran n’a jamais été déclarée rouge (…) Le travail à Téhéran doit être suspendu pendant une semaine entière… Si cela ne suffit pas, nous devons imposer un confinement à Téhéran. » (TV Chabakeh-Khabar, 8 juillet)

Le site Khabar-e-Fori a écrit le 9 juillet : « le coronavirus à Téhéran est une bombe à retardement qui va bientôt exploser (…) La situation se dégrade de jour en jour à Téhéran (…) Le chef du complexe hospitalier Khomeiny a déclaré: « Le plus inquiétant est que le nombre de patients gravement malades qui doivent être admis en soins intensifs a augmenté par rapport aux patients hospitalisés et dépasse les 40%. De plus, le nombre de patients sous respirateurs a augmenté.  » »

Dans la province de Khorassan-Razavi, un conseiller municipal de Machad a déclaré : « La deuxième vague de l’épidémie a battu tous les records (…) L’augmentation des décès à Machad a sonné l’alarme. » (Agence IRNA, 9 juillet). « La situation en Khorassan-Razavi et à Machad est toujours rouge et rien ne semble être fait face à cette situation (…) Selon l’annonce officielle du centre provincial du coronavirus, 17 villes sont dans le rouge. » (Agence Tasnim, 10 juillet).

Dans la province de Qom, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré: « Tous les hôpitaux et le personnel de santé de la province de Qom sont en état d’alerte (…) En plus de l’hôpital Kamkar, nous avons préparé l’hôpital Forghani pour y admettre à nouveau des malades du coronavirus. » (Site Javan, 8 juillet).

Dans la province d’Azerbaïdjan occidental, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré: « Actuellement, les hôpitaux Taleghani et Khomeiny d’Oroumieh sont pleins et un troisième hôpital est entré dans le circuit de traitement du coronavirus. Dans d’autres villes de la province, les lits d’hôpitaux sont au complet et la poursuite de ce processus est préoccupante. » (Agence Mehr, 8 octobre).

Dans la province de Golestan, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré: « Le nombre de villes en rouge dans la province est passé à 12 et seules deux villes, Aliabad-Katoul et Maraveh-Tappeh, sont en jaune (…) À un moment, le nombre d’hospitalisations avait atteint les 150, mais ce chiffre dépasse aujourd’hui les 700. » (Agence Mehr, 9 juillet).

Dans la province de Mazandaran, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré : « Les villes d’Amol, Babol, Behshahr, Ramsar, Mahmoudabad, Savadkouh et Nochahr sont dans le rouge (…) L’épidémie avance rapidement et si nous ne maîtrisons pas cette situation, nous serons obligés d’aller vers le confinement, de revenir aux restrictions et de fermer de nombreux centres. » (Agence ISNA, 9 juillet).

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 9 juillet 2020