Une fois de plus, Rohani a blâmé la population pour la hausse des cas positifs et des décès.
Le chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC): hausse de 7,9% d’hospitalisations à Téhéran.
Un membre du CNLC : Nous ne savons pas du tout ce qui se passera en automne et en hiver avec la grippe. Les chiffres sont élevés et le nombre de malades graves comme le taux de mortalité sont encore plus élevés.
À Minab, 72 employés de l’hôpital ont contracté le coronavirus. Même les lits de la maternité sont affectés à l’épidémie.
La faculté de médecine de Zandjan : 85% de la population de la ville de Zanjan est susceptible de contracter le virus. L’hôpital Valiasr est saturé et les autres hôpitaux sont débordés.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé dans l’après-midi du 2 juillet, que le nombre de décès dus au coronavirus dans 342 villes d’Iran dépasse les 64 200. Le nombre de morts dans les provinces de Khorassan-Razavi est de 4050, de Qom 3930, de Lorestan 2350, d’Azerbaïdjan occidental 1760, de Kermanchah 1630, de Hamedan 1440, de Khorassan du Nord 750, de Hormozgan 650 et d’Ilam 440.
Alors qu’à la suite de la décision criminelle de Khamenei et Rohani, des millions de travailleurs à travers l’Iran, en particulier à Téhéran et dans les grandes villes, ont été renvoyés au travail, Rohani a une fois de plus blâmé la population pour l’augmentation sans précédent des cas positifs « en organisant des rassemblements comme des fêtes, des mariages et des cérémonies funèbres » et « le non-respect de la distanciation sociale relative dans les transports en commun ». Il a ajouté qu’« il n’est pas prévu de rétablir les restrictions générale sur une vaste échelle. »
A Téhéran, Alireza Zali, le chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) a indiqué à l’agence Irna aujourd’hui une hausse de 7,9% des hospitalisations en 24 heures. Hier, le directeur exécutif du grand cimetière Behecht-e-Zahra de la capitale a déclaré à la deuxième chaine de la télévision officielle que la situation dans ce cimetière « ne peut même pas être comparée à celle des 70 derniers jours à Téhéran ». Il s’est inquiété du fait que « Téhéran va retourner à des conditions difficiles et inimaginables ». Un employé du cimetière a confié à cette chaine que « nous avons enterré 16 à 17 enfants de moins de six ans (…) ici le travail augmente de jour en jour. »
Minou Mohraz, du CNLC, a été citée hier par le site Entekhab disant : « Nous ne savons pas du tout ce qui se passera en automne et en hiver avec la grippe. Nous allons bientôt connaitre un second pic. (…) Nous sommes pratiquement retournés à la situation des premiers jours (…) Les chiffres sont élevés et le nombre de malades graves comme le taux de mortalité sont encore plus élevés (…) Le pic monte à une grande vitesse et tout le monde est épuisé. » Massoud Mardani, un autre membre du CNLC, a rapporté à l’agence Isna hier que la situation est « très dangereuse » à Téhéran, et que le nombre de malades, d’hospitalisés et de décès augmente de jour en jour. »
Le directeur de l’hôpital Khomeiny à Téhéran a affirmé à l’agence Isna hier que « le nombre de consultations et d’hospitalisations a triplé. Un nombre notable de malades dans les USI ont moins de 30 ans et leur nombre a augmenté par rapport à ceux de plus de 40 ans. Le nombre de malades sous respirateurs a augmenté. » Cette agence a ajouté que les responsables répètent que « la situation à Téhéran est inquiétante et les gens doivent respecter davantage les gestes barrière » mais la réalité est que « les hôpitaux débordent de malades et que les médecins et les infirmières sont effarés. »
Dans la province de Golestan, le président de la faculté des sciences médicales a précisé hier à l’agence Irna que « huit nouvelles villes sont en rouge (…) il a ajouté qu’à présent 545 malades du coronavirus sont hospitalisés dans la province. L’ensemble des hôpitaux de Gonbad-Kavous sont pleins et les lits d’hôpitaux à Aq-Qala sont pratiquement complets. »
Dans le Sistan-Baloutchistan, le président de la faculté des sciences médicales de Zahedan a déclaré aujourd’hui au site Javan que « la courbe de la maladie dans la province est croissante et le nombre de tests de laboratoire qui se révèlent positifs augmente au jour le jour. »
Le gouverneur de l’Ilam a déclaré à l’agence Mehr hier : « au cours des onze derniers jours, le nombre de cas positifs de la province a augmenté de 40%. » Le directeur de la santé de faculté de médecine précisé à l’agence Irna aujourd’hui que « cinq villes sont dans le rouge : Ilam, Abdanan, Darrehshahr, Dehloran et Ivan. Le nombre de cas positifs à Chardaval augmente également. Le nombre de cas positifs est de trois chiffres et très inquiétant, il faut tirer la sonnette d’alarme pour la santé publique. »
Le président de la faculté des sciences médicales de Sirjan dans la province de Kerman a expliqué à l’agence Fars hier que « l’augmentation du travail et de la fatigue des collègues, à savoir les infirmières et les médecins, en raison de l’augmentation des décès, a entraîné une diminution de la vigilance des collègues à prendre soin d’eux-mêmes, multipliant les malades parmi le personnel médical et réduisant l’efficacité des soins. »
Dans le Hormozgan, le directeur de l’hôpital de Minab a rapporté à l’agence Isna aujourd’hui qu’il y avait 72 nouveaux cas positifs avant d’ajouter : « L’hôpital Minab est le plus grand centre médical de l’est de Hormozgan, avec 96 lits, Et maintenant, il est passé à 116 lits, ce qui porte pratiquement le nombre de lits sur lesquels dorment les patients à plus de 300 lits. (…) En raison du trop-plein, nous avons dû utiliser des lits de la maternité pour traiter les malades du Covid-19. »
Dans la province de Guilan, le vice-président de la faculté des sciences médicales a déclaré à l’agence Isna aujourd’hui : « Le nombre de cas positifs et d’hospitalisés dans les centres de soins intensifs au Guilan augmentent. »
Dans le Lorestan, le président de la faculté des sciences médicales, a expliqué à la chaine Aflak hier que « nous avons 169 lits d’USI. A présent environ 155 sont occupés et nous en avons affectés 14 aux maladies super spéciales. Nous n’avons pratiquement pas de lits vides à Khorramabad. »
Dans la province de Zandjan, le vice-président de la faculté des sciences médicales a été cité par l’agence Fars aujourd’hui : « Des études montrent que 85% de la population de la ville de Zandjan sont susceptibles de contracter le coronavirus. Tous les congés ont été annulés jusqu’à prochain ordre et certains hôpitaux ne peuvent plus accepter de malades du coronavirus. A l’heure actuelle, le nombre de lits d’hôpitaux de la province se monte à 2000. L’hôpital Valiasr est saturé et les autres hôpitaux sont débordés. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 juillet 2020